samedi 2 octobre 2010

Rencontre du 3e type

Désolée pour cet intense silence qui vous a tous, j'en conviens, plongés dans un "profond desarroi" (et Sorry Angel pour le cliché mais il est rare que le désarroi soit "joyeux"...)

Parce que toute fanfaronnerie mise à part, c'est avec grand étonnement que j'ai constaté sur l'onglet "statistiques" de ce blog que mes mots étaient lus de la Chine au Canada en passant par la Russie.
Emotion d'autant plus intense qu'à priori je n'y ai pas de famille actuellement!

Bref, une belle sinusite et une angine carabinée m'ont laissé un peu silencieuse ces derniers temps, juste capable de me concentrer sur mes tâches (charges?) de mère au foyer... Voilà pour le bulletin médical (que contrairement à Nicolas je ne promets pas de publier chaque mois)
Mais pour être honnête, plus que ces virus accumulés et mes bonnes résolutions qui prennent du temps, ce sont les étranges courriers reçus ces dernières semaines qui me laissent coite... Jugez plutôt:

Premier acte: un texto. A 21h30.
Pas d'un ex qui s'est aperçu que ça fait plus de 15 ans que j'ai le même numéro de portable et qui célibataire, vient de reprendre son carnet d'adresse pour combler une solitude à laquelle il n'était pas habitué (ils vous font pas ça vos ex, les cons? )
Non, de Pôle emploi. Signé du directeur de l'agence de reclassement des journalistes plutôt que de mon gentil conseiller (pour les sceptiques, ce n'est nullement ironique. Vous ai déjà raconté mes dernières entrevues avec "mon" compétent conseiller Pôle emploi sur mon post, le téléphone pleure d'août 2010.)
Me signifiant que je devais répondre dans les plus brefs délais à une annonce, qui ne correspondait que de loin à mes compétences, soit dit en passant.
Fait dans la foulée, une fois le dîner entre amis terminé, de peur que j'oublie vu l'intérêt de la chose... J'attends encore la réponse... sans illusion (et tant mieux!)

Deuxième bizarrerie, j'ai reçu une lettre. Pas du genre de celle de Renan, "arrivée par erreur, maladresse de facteur"...
Plutôt un mail. Me disant selon la formule consacrée "que malgré la qualité évidente... vous n'avez pas été retenue pour le poste..."
Seul hic, l'entretien a eu lieu le 23 juin 2010... Je ne peux pas oublier, j'ai passé une partie du jour de mes 30 ans dans le RER! Et le mail envoyé le 23 septembre. Trois mois après jour pour jour!
Il était temps qu'ils s'en occupent, si mes souvenirs sont bons, le poste était à pourvoir le 1e septembre!
Je ne citerai pas l'employeur potentiel, Pierre Bergé leur ayant fait suffisamment de mal l'an dernier...
Pour être tout à fait honnête, j'avais reçu début août un courrier de leur part, après trois vains appels et un mail sans réponse. Ils maîtrisent leur comm, ça c'est sûr!

Ce n'est pas le refus qui me gêne mais le manque de considération.
Un entretien qui se termine par "on ne vous cache pas qu'on voit quelqu'un d'autre cet après-midi mais c'est vous que l'on veut", ça faisait un peu beaucoup. J'aurai dû me méfier des "mais c'est pas un peu sous-dimensionné pour vous ce poste? "
A mettre dans la même catégorie qu'un autre entretien durant lequel le recruteur (une femme... de 50 ans) me disait entre chaque question pro: " mais vous avez un enfant, vous allez faire comment? "

Troisième acte (normalement, on s'arrête là ), pas plus tard que cette semaine.
Pôle emploi voulait savoir par le biais d'une enqûete Ipsos - anonyme, sauf qu'ils ont ton mail pour te l'adresser - ce que je pensai de leurs services, ceux dont j'avais bénéficié ou pas, comment je les jugeais, ce que j'aimerai...
Sûrement un contrecoup de la politique de communication amorcée la semaine précédente avec "les coulisses" de la machine à placer les chômeurs présentés dans Capital...
Vous imaginez bien qu'à la dernière questions libre de suggestions, je ne me suis pas gênée... Sur le fait que les conseillers étaient souvent compétents mais débordés mais que les personnes qui répondaient au numéro unique , le 39 je ne sais-plus-quoi étaient souvent à la limite de l'impolitesse dès lors que l'on ne "rentrait pas dans les cases."

J'avais presque envie, comme ultime affront, de leur infliger Delerm. Parce que sa Catégorie Bukowski ne manque pas de véracité! Même que finalement, chanté par Irène Jacob, c'est délicieux!

2 commentaires:

  1. Heureuse de te lire à nouveau!!!:-)
    Et de plus en plus dégoûtée par l'impolitesse des gens qui sont incapables de te donner une réponse (quelle qu'elle soit d'ailleurs)dans la foulée d'un entretien pro...Le père de Nico, un sexagénaire en recherche d'emploi (imagine-toi la galère à cet âge...) nous raconte des choses invraisemblables à ce niveau...

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  2. Ce qui me rassure un peu (ou me met encore plus en colère, c'est selon!) c'est que je ne suis vraiment pas la seule dans ce cas... Je suis déjà une femme qui ose avoir un enfant alors effectivement, j'imagine à 60 ans!
    Mieux vaut en rire... on a pas le choix!

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