Perché lo fai?

Bon d'accord, un blog qui débute sa vie par le titre d'une chanson italienne mielleuse, ça commence mal. 
Et puis en fait non. Car je revendique le droit d'écouter des "Italienneries" comme disait ma mère, lasse de cette guimauve auditive aux phrases emphatiques que j'ai introduite ado à la maison, après un échange scolaire... fidèle aux clichés avec un correspondant gominé. De celles qui te foutent le bourdon même lorsque ta journée a été super joyeuse en te faisait repenser aux pires moments de ta vie (sentimentale souvent)
Et parce qu'après tout cette chanson n'était pas si conne.
Même qu'elle faisait partie de mes textes à présenter pour l'oral d'italien au bac (celui où j'ai retrouvé un prof pervers - mais jeune et mignon -  qui s'était tapé ma copine alors que j'avais changé de lycée entre temps... mais je vous raconterai ça un autre jour si vous insistez vraiment!)
Enfin là n'est vraiment pas le propos, mais comme ça vous serez plongé tout de suite au coeur du sujet... Je digresse, je ne sais faire que ça. (est-ce que ça te déçoit?)
Je ne sais si c'est parce que ma toute petite tête à du mal à tout retenir alors il faut que ça sorte, qu'en tant que gauchère la densité des échanges entre les deux hémisphères de mon cerveau est plus importante...?


Bon alors, pourquoi ce blog? 
A cause d'Elles. De mes copines, de mes amies, de mes amis aussi (bien que l'amitié homme-femme... ) qui depuis des années me lancent "tu devrais écrire un bouquin" et version plus geek, "un blog". 
Alors le bouquin, pour être honnête, raconter mes petites histoires, mes coups de gueules, de coeurs, de blues... Je n'y crois pas trop. Et c'est précisément ce que j'ai envie (besoin?) de raconter. 
Parce que sinon dans la vraie vie j'écris. Sur les autres. Ce qu'ils font, ce qu'ils sont... Je suis d'ailleurs payée pour ça. Enfin, parfois. Normalement. 
Comme je le dit dans les lettres de motiv pour expliquer pourquoi je réponds deux fois l'an à une annonce pour un poste en CDD alors que j'ai déjà une activité libérale: "Avec la crise, les budgets pour faire émerger des projets se font plus rares… et les premiers supprimés sont bien souvent ceux de la communication. Ni mon envie d’écrire, mon sens du contact et ma capacité d’émerveillement n'ont toutefois été émoussés par cette morosité." (ça c'est de la phrase rassurante!)


Donc le blog ça me semble finalement pas mal. Vu que j'ai un peu de temps et des tas de trucs à dire.
Et puis ça m'évitera de me demander si je ne débute pas un Alzheimer précoce (même que je l'écris du premier coup, merci les reportages à la Roseraie!) en répétant mon anecdote ("Quoi, je t'avais pas raconté? Alors....")
Il va juste falloir que je me penche sur les fonctionnalités techniques du truc. Pour l'instant, il est vraiment trop laid. Ou que je fasse des signaux de fumée à des potes doués en informatique. Parce que à la maison... Euh non, faut pas commencer à donner une sale image de Monsieur de suite...
Bref, promis la prochaine fois que vous lirez mes mots, ce sera tout beau autour. Comme dans la Petite maison dans la prairie. Dont je connais juste le générique.