mardi 18 janvier 2011

Let the sunshine in

Bon. On a qu'à dire que ce blog est un genre de mensuel et que le numéro de novembre (fort long il faut bien le reconnaître) comptait double! Comme ça vous êtes débarrassés de mes plus plates confuses à chaque fois que j'ai délaissé un peu cette page!

D'autant que cette fois, je n'ai pas vraiment d'excuses pour expliquer ma désertion.
Pas de rush de Noël à gérer puisque j'ai tout bonnement séché la préparation de la table, du repas et surtout, des cadeaux qui vont avec cette année.

Oubliée la course qui dès le 15 novembre te pousse à acheter n'importe quoi (super cher généralement), pas vraiment pour faire plaisir à ta famille et tes amis mais pour sauver la face, ne pas arriver les mains vides... Et surtout sortir vite de ce magasin ultra-bondé dans lequel, sitôt entrée, tu n'as plus rien vu qu'une masse humaine dégoulinante par vague des escalators!!!!!

Je n'ai pourtant pas l'angoisse des fêtes. C'est pour moi une période plutôt joyeuse puisqu'on y mange bien et qu'on retrouve ceux qu'on ne voit pas (assez) souvent.
Enfin ça c'était avant. Avant mon installation à Paris. J'ai depuis développé une profonde aversion pour cette course aux cadeaux qui transforme Grands magasins, Halles et rue de Rennes, pourtant temples vénérés par la provinciale que je suis restée, en piège pour agoraphobe qui s'ignorait.

Filaos St Leu Janvier 2011
Bref, j'ai donc fui. Pour aller me faire voir ailleurs. Au soleil.
Pas n'importe lequel d'ailleurs. Celui de la Réunion.

Pas celui de Tunisie ou de République dominicaine fait pour bousiller ton capital soleil en faisant la crêpe 10 heures par jour. (bien que je respecte infiniment ces deux pays qui m'ont permis de recharger les batteries il y a quelques années... en faisant la crêpe. Sous indice 50 et avec un bouquin quand même! Et puis j'y suis pour rien si les tours operators et les gouvernements en ont fait des cité-bronzing comme on fait des cités-dortoirs!)

Non l'astre de la RUN est de celui qui te met du baume au coeur.
Parce que sur "l'île intense", le soleil est autant dans le ciel que sur le visage de ceux que tu croises.
Qu'on y va pas que pour la plage (même si un dimanche au Copacabana... ) mais surtout pour tout le reste. Que ça fait du bien de voir des gens qui ne se prennent pas la tête!

Je me sens un peu bêtasse d'aligner les clichés sur qui m'a charmée. Mais après 4 visites, soit pas loin de 4 mois sur place, loin de disparaître, ces image se renforcent un peu plus chaque fois!
Et il est de plus en plus dur de rentrer! Parce que c'est doux. Parce que cette île est riche de ses mélanges. De climats, de paysages, d'ethnies, de religions...

Et me voilà, bronzée, détendue... en train de me demander fort sérieusement comment un cerveau sain a pu préférer rentrer dans le gris, là tout le monde fait la gueule, où les nounous te regardent de travers lors de l'entretien d'embauche et où ton fils a un carnet de santé dont les pages "maladies" sont remplies jusqu'à 12 ans par manque de place alors qu'il en a 3 et demi...
Je crois comme le chantait le charmant Thomas que j'aime plus Paris.
En plus, un aller simple, ça aurait pu alléger mon catastrophique bilan carbone!

Plus que l'écart de températures, c'est le manque de lumière, l'impression d'avoir tout en noir et blanc ou sans contraste, recouvert d'une gélatine grisâtre qui est dur à supporter! Et les lampes encore allumée à 11h du matin ! Encore moins écolo que 11 h d'avion, ces ampoules allumées 16h par jour, 9 mois sur 12!

Quoi que, des problèmes de lumière, il en ont aussi! Mais ça c'est pour le prochain post...
Beaucoup plus sérieux sur la grève de l'usine du Gol qui a paralysé l'île durant 4 jours... Et j'aurai certainement besoin de vos lumières, de vos réactions, amis réunionnais. Car on ne peut dire que la presse locale ait été brillante sur le sujet!

A bientôt donc!
Histoire de "réduire un peu les espaces" (les fans du même que moi ado reconnaîtront une de ses expressions de fin de concert la tournée 99-2000! Comme disait mon prof rentré il y a peu à l'académie Goncourt en intro de son cours: "On a les idoles qu'on mérite")

PS: J'ai choisi la version française de Hair pour le clip car y'à pas à dire, Julien , il était BEEAUUUUUUUUUUUUUU!

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